Tandis qu’un manteau blanc et ouaté recouvre Paris, le régulateur sort de son grand silence en dénonçant « la confusion des genres » liée à la communication d’EDF et de ses filiales lors de la tempête Klaus. Le régulateur « s’élève avec la plus grande fermeté contre les récentes interventions publiques du président du groupe EDF sur des questions relevant de la responsabilité de RTE et d’ERDF ». Pour la CRE, « de telles interventions entretiennent une confusion préjudiciable entre le fournisseur EDF relevant du secteur concurrentiel d’une part, et les gestionnaires de réseau RTE et ERDF relevant du secteur régulé d’autre part ». Mais cette confusion n’est que peu de choses aux yeux de la CRE, qui sait que les consommateurs garderont encore longtemps en tête, l’image d’EDF-GDF. C’est pourquoi elle pointe « une atteinte au principe d’indépendance des gestionnaires de réseaux, (principe qui) s’impose, en vertu du droit communautaire et national, au sein d’une entreprise intégrée telle qu’EDF, et constitue une garantie essentielle du droit d’accès aux réseaux et du bon exercice par les gestionnaires de réseaux de leurs missions de service public ».
On observera l’autre grand silence, celui des fournisseurs alternatifs, pourtant directement affectés par la communication d’EDF.
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Notre cadeau à la CRE: des captures d’écran du journal télévisé de france 3, le 25 janvier dernier, où le GRD et le fournisseur portent le même casque.
