Vers 18h07, heure française, Barack Obama, après avoir prêté serment, devenait officiellement Président des Etats-Unis. Et, déjà, les bonnes nouvelles affluent: « Les premières livraisons de gaz naturel sont arrivées sur le réseau de distribution bulgare via le territoire ukrainien », a indiqué le ministère de l’Economie et de l’Energie à Sofia, dans un communiqué. Pour l’heure, ce gaz n’est destiné qu’à la Bulgarie, a précisé le ministère, mais l’espoir (hope) est là: « le transit via la Bulgarie vers la Macédoine, la Grèce et la Turquie sera rétabli lorsque le réseau de transit aura obtenu les quantités nécessaires de gaz russe », indique l’AFP, se référant à la même source.
De fait, la crise semble bien finie, grâce à la signature d’un nouveau contrat bilatéral de 10 ans fixant notamment les tarifs de transit et de discussions lundi soir entre le Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko et le monopole russe Gazprom, et le gaz russe irrigue à nouveau atteindre l’Europe via les gazoducs ukrainiens après deux semaines de crise. Outre la Bulgarie, la Slovaquie et la Hongrie ont également annoncé avoir commencé à recevoir du gaz aujourd’hui, mais il faudra sans doute attendre mercredi avant qu’il ne revienne dans tous les pays européens.

Une crise qui aura des « conséquances »
Certes Andris Piebalgs, commissaire européen à l’Energie a salué l’accord conclu comme « un immense pas en avant », mais la présidence tchèque de l’Union européenne a fait valoir que cette crise aurait des conséquences. De son côté, José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, a évoqué la possibilité d’une action en justice. « Nous ne devons pas nous mettre dans cette situation à l’avenir. Cela ne peut devenir un événement annuel. Nous devons tout simplement cesser de discuter sur la sécurité énergétique en Europe et commencer à faire quelque chose à ce sujet », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, à Bruxelles (AFP).