C’est dans une certaine indifférence (pratiquement aucun écho dans les médias…) qu’a été signalé, hier 25 novembre, l’explosion d’une canalisation de gaz à Saint-Quentin, dans l’Aisne. Or, il ne s’agit pas d’une simple conduite arrachée. Seln l’Union de l’Ardennais, vers 11 heures, il s’agit d’une « importante déflagration », la conduite de gaz arrachée sur un chantier donnant lieu à l’apparition d’une « torche enflammée de plusieurs mètres de haut et des dégâts considérables. Au final, cinq personnes ont été évacuées à l’hôpital ».
Selon Patrick Marsy, directeur territorial à Gaz réseau distribution de France, interrogé par le quotidien, « c’est lorsque les agents de GrDF ont voulu couper l’arrivée en gaz que l’explosion s’est produite ». Le gaz s’en effet répandu dans une cave à proximité. L’explosion a soulevé « la dalle en béton du rez-de-chaussée (et) l’escalier menant à la cave s’est effondré. La déflagration a soufflé de nombreuses vitres, des projectiles se sont fichés sur les façades des maisons », indique le journal. Trois maisons sont « jugées inhabitables, en l’état (et) trois personnes ont été transportées au centre hospitalier de Saint-Quentin. La locataire du numéro 10, âgée de 20 ans, brûlée au visage, semble la plus grièvement blessée. Les deux autres victimes, un ouvrier de 50 ans et un riverain de 23 ans, souffriraient, selon les secours, de blessures légères ».