Interviewé par INC hebdo (n° 1488, 22 septembre), Denis Merville, médiateur de l’énergie, met en garde contre les « ventes forcées » et les « surfacturations ».
Premier constat, EDF GDF est un surmoi persistant puisque seule une minorité de consommateurs » sait que GDF Suez et EDF proposent chacun des contrats avec les deux énergies ». Et de dénoncer les méthodes commerciales pratiquées par les fournisseurs historiques, « GDF Suez en tête, qui fait l’objet de contestations nombreuses en raisons de ventes forcées et de surfacturations. »
L’arrivée d’acteurs nouveaux, tels LCL, Darty, Carrefour (?), doit inspirer de la prudence, indique le médiateur. « Attention aux commerciaux qui vous disent: « On s’occupe de tout! ». Ils sont évidemment intéressés aux contrats vendus (…). Attention aux ventes forcées! »
S’agissant des « factures erronées de GDF Suez », Denis Merville accepte l’argument de « l’erreur informatique », tout en soulignant qu’en « versant un acompte important à votre fournisseur, vous assurez sa trésorerie… » Et rappelle que le compteur doit être relevé « à intervalles réguliers ».
EnR et électricité verte: le médiateur met en avant contre les argumentaires, constatés chez EDF par exemple, promettant « une baisse de la consommation liée à l’installation de systèmes d’énergie renouvelable », estimant que c’est un « argument mensonger » et qu’il est aujourd’hui difficile de trouver « des professionnels compétents dans les énergies renouvelables ».
Enfin, le Médiateur estime qu’il devrait disposer d’un « pouvoir d’action » pour résoudre directement certains litiges au lieu de devoir, comme c’est le cas aujourd’hui, « transmettre le dossier à la DGCCRF ».
Consulter le site du médiateur de l’énergie.
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