Selon le quotidien britannique The Sunday Express, le ministère britannique des finances aurait poussé la direction de British Energy à reprendre des négociations avec EDF. Des négociations qui semblent en effet au point mort depuis une quinzaine de jours, après qu’une offre – améliorée – du groupe français eut été repoussée car jugée insuffisante. Les actionnaires du producteur d’électricité britannique se sont-ils montrés trop gourmands? Le 13 août, British energy a publié des résultats en baisse, faisant état d’un bénéfice avant impôt, charges financières, dépréciations et amortissement (Ebitda) au premier trimestre réduit de près de moitié à 129 millions de livres (164 millions d’euros). Certes, c’est « mieux que les prévisions des analystes », mais ce recul expliqué par « une baisse de production après des pannes dans des centrales nucléaires » justifie sans doute, au moins pour le gouvenement britannique, actionnaire à 35,2%, que British energy s’adosse à un partenaire solide pour la construction de nouvelles centrales nucléaires.
En outre, dans un contexte économique morose, le gouvernement britannique aimerait pouvoir rapidement mettre la main sur les 4 milliards de livres sterling qu’il est susceptible de récupérer si l’offre du groupe français était acceptée par British Energy…