Non à la THT vient de mettre en ligne sur son site les études réalisées par le cabinet Cesi relatives au tracé de la future ligne très haute tension transpyrénéenne. Ces documents ont « été remis aux élus et aux collectifs le 13 juin dernier », lors d’une réunion en préfecture, à laquelle assistaient aussi Mario Monti, le préfet des Pyrénées-Atlantiques, le Sydeco et des représentants de RTE et REE. Dans un « souci de transparence », Non à la THT les a numérisés et mis en ligne.
Le premier document ou « livret » compare les solutions terrestre mixte et terrestre sous-marine. le second est un rapport de comparaison des solutions en courant continu enfouies terrestres ou mixtes.
Le site propose également la retranscription des échanges issus de la réunion du 13 juin, soulignant que le collectif y a appris « qu’une ébauche de tracé existe (suivre tracé autoroute ou TGV) ». Mario Monti indique en effet qu’il va « soumettre aux deux gouvernements (français et espagnol) un rapport pour le sommet de Zarragose le 27/06/2008 (préconisant) l’enfouissement total en courant continu terrestre. Il faut revoir la progression: en novembre aucun de ces mots n’étaient sur la table, en janvier l’enfouissement partiel était abordé, en avril on parlait d’enfouissement total en continu (terrestre ou maritime ) et aujourd’hui l’enfouissement terrestre ». Il précise également qu’une « zone d’étude » a été définie « au sein de laquelle on s’appuiera sur les infrastructures existantes ».
Le représentant de RTE remarque de son côté que « réaliser une liaison de 50 km est une première mondiale. C’est innovateur, donc il faut rester prudent ». Avant d’ajouter : « Les aspects techniques sont complexes, mais nous pouvons le réaliser ».