La construction du réacteur nucléaire de 3ème génération, l’EPR, s’accompagne d’un autre chantier (un peu) moins médiatisé: la construction d’une ligne haute tension de 160 kilomètres, baptisée Cotentin-Maine. Cette ligne suscite la grogne d’une partie croissante de la population et des élus. Dont Yannick Favennec, député de la Mayenne et conseiller régional des Pays-de-Loire, qui a décidé de partir en guerre contre « les contre-vérités si chères à RTE ». Il estime que l’enfouissement au moins partiel est possible.

Extrait de l’entretien accordé par Yannick Favennec à Energie2007 :

Energie2007: Quelles actions entendez-vous mener pour obtenir satisfaction?
Yannick Favennec: « D’abord, nous allons constituer un collectif des élus pour lancer un appel à la résistance face à RTE (1). Nous invitons la population à signer une pétition, qui sera disponible dans toutes les mairies concernées. Nous la remettrons à Nathalie Kosciusko-Morizet qui doit se déplacer dans le sud de la Manche – et, je l’espère, au nord de la Mayenne – fin juin ou début juillet. Nous invitons aussi la population à participer massivement à l’enquête publique en septembre prochain, pour demander l’enfouissement la ligne et marquer son opposition au projet en aérien.
En parallèle, avec Guénhaël Huet, député de la Manche, nous allons déposer une proposition de loi, sans doute d’ici l’été, visant à fixer un seuil d’enfouissement pour les lignes THT à 30%. C’est ce qui se pratique pour les lignes à moyenne tension de RTE. Nous demanderons également à Roselyne Bachelot que soit menée une étude indépendante sur l’impact des champs électromagnétiques des lignes très haute tension, aériennes et enfouies. Je poserai également une question écrite à Jean-Louis Borloo pour savoir où en est le recensement, que RTE s’est engagé à faire, des personnes vivant à moins de 500 mètres de la future ligne Cotentin-Maine ».

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