Selon Novopress, pour boucler un budget qui s’annonce contraint, l’Etat s’apprêterait à privatiser Areva mais aussi à vendre 2,5% du capital d’EDF. Au cours actuel (54,5 euros*), cette opération lui rapporterait un peu moins de 2,5 miliards d’euros. A titre de comparaison, en décembre dernier, une cession de titres similaire, destinée alors à participer à la rénovation des universités, avait rapporté 3,7 milliards d’euros à l’Etat.
Par ailleurs, l’agence Dow Jones, citant une « personne proche du gouvernement », a indiqué que les tarifs réglementés n’avaient pas vocation à disparaître après la date-butoir de 2010, en dépit de l’enquête actuellement menée par la Commission européenne – enquête qui ne vise pas les tarifs concernant les ménages. « Nous ne prévoyons pas la disparition des tarifs réglementés en 2010 », a indiqué cette personne. « Si la Commission le pense, elle se trompe ».

* Le courtier UBS a abaissé son objectif de cours sur EDF, le faisant passer à 10 euros contre 110 aupravant. UBS estime qu’en dépit de résultats 2007 décevants, les « excellentes perspectives de croissance » justifient cette valorisation, d’autant plus qu’il se dit « peu convaincu » par les rumeurs d’acquisition en Espagne. De son côté, ING a initié la couverture du titre, avec un conseil d’achat et un objectif de cours à 75 euros, estimant que « les centrales nucléaires d’EDF sont un antidote parfait aux insuffisances éventuelles de capacité de l’Union européenne et à des contraintes sur le carbone qui se resserrent « .