Tandis que la thermographie aérienne continue de se développer (selon le Figaro, l’association «Jeune chambre économique française» réalisera la thermographie aérienne de 120 villes françaises d’ici 2011), la traque aux pertes d’énergie est peut-être en voie de s’installer dans nos foyers.
Pour l’heure, la thermographie domestique reste encore l’apanage des professionnels et c’est la revue Architecte (en Belgique) qui en parle. Une fois la caméra en main, les applications sont multiples: la « découverte de fuites cachées et de pertes de chaleur, par exemple, permet d’éviter des frais importants en effectuant des réparations ciblées plutôt que de devoir détruire la totalité des installations ». Et le journal de préciser que « la thermographie est régulièrement remboursée par les compagnies d’assurances ». Voire « exigée » par certaines.
Autre avantage, la caméra détecte les fuites ou ruptures à la fois rapidement et avec précision. D’où son utilisation croissante dans les immeubles de bureaux. La caméra sera ainsi utilisée pour constater une infiltration d’humidité, tester un chauffage par le sol, contrôler l’étanchéité des portes et des châssis ou les installations de chauffage, les chaudières et les chauffe-eau, sans oublier le fonctionnement des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation (systèmes HVAC)…
De manière plus traditionnelle, elle mesurera aussi les pertes de chaleur à la fois s’agissant de la qualité de l’isolation mais sera aussi capable de détecter des déperditions issues de « crevasses ou (de) fissures dans les étanchéités du bâtiment. »
Reste le coût d’une caméra thermique qui varie de 6.000 euros à 25.000 euros. Evidemment, ça fait réfléchir, sauf à l’utiliser aussi pour les joies du film familial expérimental, de type jeux de Warhol.
A moins que le « Grenelle »…
Lire l’aricle complet avec conseils d’utilisation d’Architecte.
Consulter notre blog du 15 novembre, consacré à une thermographie aérienne dans la Vienne.
120 thermographies aériennes d’ici 2011? Lire l’article du Figaro.