Un prélèvement de Gaz de France, « sans le moindre courrier préalable » de 975 euros, s’ajoutant à un autre prélèvement mensuel de 161 euros, succédant aux mensualités habituelles de 77 euros… Ce qui est arrivé à Marie* ressemble à s’y méprendre aux récits laissés par d’autres internautes sur ce site ou ailleurs. En décembre, Marie a donc subi un prélèvement qui représente « plus des trois quarts de (son) salaire »… En février, sur son compte, il reste… presque rien puisqu’il « affiche un solde créditeur de 3,73 euros ». Selon ses propres mots, « Gaz de France fait le mort ». Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé de plaidé sa cause auprès du service clientèle. « Après des dizaines d’appels au service clients », suivis d’une lettre avec accusé de réception, elle décide de faire appel à un avocat qui lui propose de porter l’affaire devant le tribunal. Il engage un référé et l’audience est fixée début mars.
En l’absence du médiateur de l’énergie, le recours à la justice est-il la bonne solution? Toujours est-il qu’un conseiller Gaz de France la contacte peu de temps auparavant, lui proposant immédiatement (…) un remboursement de la somme prélevée. Un fax de confirmation suit. Prudent, son avocat n’arrête pas la procédure dans la mesure où le compte n’est pas encore recrédité. Il demande donc le renvoi de l’audience pour « tenter de trouver un terrain d’entente avec l’avocat (de Gaz de France) pour que les frais engagés (…) soient remboursés en intégralité » à sa cliente. Faute d’accord, la procédure sera maintenue. Et Marie de constater, avec amertume que si GDF « reconnaît avoir prélevé abusivement une somme indue, en revanche ils ne proposent pas d’indemniser le client pour le préjudice dont il a fait l’objet ».
Hier, 5 mars, l’avocat de Marie s’est présenté au tribunal et est entré en contact avec l’avocat de GDF. Ce dernier, indique-t-elle, a proposé un accord amiable pour « d’éventuelles indemnités » liées au préjudice. L’avocat de Marie a demandé le remboursement intégral des frais d’avocat ainsi que les frais d’assignation (81 euros), ainsi qu’une somme relative aux frais bancaires qui lui ont été facturés suite aux incidents survenus sur son compte (rejet de prélèvement, etc.).
L’audience a été reportée au 25 mars. Le compte de Marie n’a pas été encore recrédité.
A suivre.
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* Le prénom a été changé.