Voltalia, le producteur d’énergies renouvelables, met à profit le voyage présidentiel en Guyane française pour rappeler l’intérêt d’une interconnexion des réseaux électriques entre le Brésil et la Guyane, afin de répondre aux besoins croissants de la région en électricité. Pour Robert Dardanne, son Président, une telle interconnexion permettrait « de couvrir les besoins électriques de façon satisfaisante et surtout de répondre à ce paradoxe énergétique des pays amazoniens où la demande est actuellement couverte par une production thermique coûteuse et polluante alors que la ressource renouvelable abondante permet la construction d’usines d’électricité verte dans des délais très rapides. »
Il rappelle les besoins croissants de la Guyane français puisque la consommation d’électricité y augmente de plus de 5 % par an. Pour Voltalia, le remplacement en 2011 de la « centrale thermique de Degrad des Cannes d’une capacité de 80 MW (devrait être mis à profit) pour s’engager dans le développement des EnR. « Le coût de production électrique à base d’énergies renouvelables s’avère compétitif au regard du coût de production actuel des centrales thermiques, tout en préservant la qualité de l’environnement », estime le groupe dans un communiqué.

A savoir
Voltalia est à la fois présent en Guyane (avec une usine biomasse et une usine hydraulique en cours de construction) et au Brésil (projet d’usine hydraulique).