En marge des négociations, la COP21 est aussi une affaire de com’, avec des opérations comme cette « arche de Noé climat », une « création spectaculaire et pédagogique imaginée par l’artiste de rue Gad Weil » à la demande du Gouvernement. Gad Weil dirige Place grand public, une agence de communication, pardon, un « conteur d’histoires, créateur d’expériences« , spécialisée dans l’évènementiel.

Soutenue par L’Oréal (« Leader mondial de la beauté, le groupe L’Oréal s’est donné pour mission d’offrir le meilleur de l’innovation cosmétique aux femmes et aux hommes du monde »), Fleury Michon (« Nos cuisiniers et charcutiers vous préparent chaque jour de bons plats cuisinés, spécialités de charcuterie et de surimi »), Arkema (« acteur majeur de la chimie mondiale »), et la Fondation Schneider elmectric, qu’on sent un peu plus à sa place, l’Arche regroupe « 140 sculptures animales » qui devront « sensibiliser les Français et plus particulièrement les enfants », mais également devenir leurs « ambassadeurs » et restituer « leurs messages et propositions pour lutter contre le réchauffement climatique » (on pensait au concours de dessins mais en fait il s’agir de « murmurer [de] bonnes idées »). 

Pour l’heure, le samedi 19 septembre à 8h45, on célèbrera l’arrivée par barges, à Paris, des 140 sculptures. Contrairement à ce que laisse croire Fleury Michon, elles ne sont pas comestibles.