Ce 13 avril 2015, les lampes au mercure sont définitivement interdites à la commercialisation. C’est ce que rappelle l’AFE, selon qui ces lampes constituent moins de 10% du parc d’éclairage extérieur, avec environ 900000 points lumineux (sur 9 millions donc).
« A compter d’aujourd’hui, la mise sur le marché des lampes à vapeur de mercure (ou « ballons fluorescents »), des lampes mixtes et de certaines lampes sodium haute pression (SHP) de première génération et de faible efficacité (n’est) plus autorisée. Les ballasts de ces lampes sont aussi visés par le règlement, les ballasts ferromagnétiques les plus énergivores étant peu à peu bannis du marché européen. Aussi, les stocks de lampes bannies, déjà sur le sol européen (transfert physique ou vente avant le 13 avril 2015) au moment de l’interdiction de mise sur le marché, pourront être commercialisés, mais ne pourront être réapprovisionnés. Les collectivités pourront donc continuer à utiliser le stock qu’elles ont déjà acheté, mais ne pourront plus remplacer leurs lampes défaillantes à moyen terme. »
Ce qui pourrait s’avérer économiquement intéressant puisque à peine « 30 % de la lumière émise » par ces lampes est efficace. Et l’AFE de l’illustrer avec deux cas pratiques, à Bordeaux et Nantes.
Bordeaux
2007 : 11 200 points lumineux BF (ballons fluos)
2014 : 107 points lumineux restants sur un parc total de 37 000 points lumineux
Consommation d’énergie liée à l’éclairage public: – 50 % à parc constant (mais le développement urbain se traduit par 2.000 points lumineux supplémentaires).
Gains de plus de 20 % sur la consommation d’énergie (4,8 Gwh).
Nantes métropole
2010 : 14,2 % de luminaires équipés, soit 13.000 luminaires (total de 94.678 points lumineux);
2015 : 3.800 luminaires
Gains énergétiques: entre 30 et 60 % par point lumineux (la moyenne se situant à 40);
Budget annuel prévisionnel de 700.000 TTC € par an jusqu’en 2017.
Au total, la rénovation engagée permettra d’économiser 1,2 GWh grâce au bannissement des lampes énergivores, soit une économie de 120 000 €/an à partir de 2017.
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