Le SIGEIF réunissait les élus de ses communes adhérentes, ce jeudi 9 avril 2015. Extraits des débats.
Les réseaux du Grand Paris
Le développement de la Métropole suppose d’absorber 4.000 MW en plus dans les 15 ans, donc d’adapter les réseaux en conséquence, pour faire face notamment au développement des transports, du tourisme et des data-centers (un quart des besoins pour ces seuls derniers). Il s’agira de gagner en agilité, estime Patrice Geoffron, professeur à l’Université de Paris Dauphine, qui plaide pour l’effacement et un signal prix incitatif. » Et lorsque Jean-Paul Brane, conseiller municipal de Saint-Cyr l’Ecole, évoque la quasi-disparition du tarif Tempo (jours bleus, blancs et rouges), le professeur déplore un « retour en arrière. »
#endirect Journée @sigeif75 : « ERDF devra acheminer 4000 mégawatts en IDF à horizon 2030 » @jjguillet pic.twitter.com/DVSxKbe8uP
— ERDF en IDF Ouest (@erdf_idf_ouest) 9 Avril 2015
Les réseaux du Grand Paris (bis)
Revenant sur les textes d’organisation territoriale et de transition énergétique, Jean-Jacques Guillet évoque le possible transfert de la compétence gaz et réseau de chaleur à la future Métropole. . »Les réseaux sont notre cœur de métier et ils dépassent le périmètre de la métropole, observe le président du SIGEIF. Les grands syndicats, comme le SIGEIF et le SIPPEREC, sont des outils spécialisés qui ont vocation à servir une métropole, pas à y être absorbés. » Le rôle des syndicats d’énergie est aussi celui d’investisseurs : comment une Métropole pourrait-elle être maître d’ouvrage et aller expliquer dans chaque rue ce qu’elle fera en termes d’enfouissement ? En fait, estime-t-il, il y a « une vision fantasmatique des redevances » mais elles sont assises à la fois sur une compétence dédiée et les investissements qu’elles entraînent.
Grand Paris: @jjguillet souhaite une métropole qui soit bâtie sur des projets et non une administration. / colloque @sigeif75
— Energie2007 (@Energie2007) 9 Avril 2015
Transition énergétique
Pour Jean-Jacques Guillet, en dehors du nucléaire, le texte présenté par le gouvernement est « relativement consensuel », ce qui explique qu’il n’ait été « que peu modifié par l’Assemblée et le Sénat. » Patrice Geoffron loue une « belle loi… extrêmement peu dotée en moyens. »