Le ministère de l’Ecologie a publié la lettre d’information « Certificats d’économies d’énergie » de février 2015, avec un bilan du dispositif fin janvier 2015, au moment où débutait la troisième période.
« Entre le début du dispositif et le 31 janvier 2015. Un total de 10.007 décisions ont été délivrées à 1.285 bénéficiaires, pour un volume de 634,9 TWh cumac dont :
• 7.530 décisions à 431 obligés pour un volume de 592,1 TWh cumac ;
• 2 477 décisions à 854 non obligés pour un volume de 42,9 TWh cumac, dont 11,9 TWh cumac pour le compte des collectivités territoriales (1.031 décisions) et 17,6 TWh cumac pour le compte des bailleurs sociaux (890 décisions). »
La très grande majorité des CEE concerne des opérations standardisées (596,4 TWh cumac).
Le volume est tiré par le résidentiel (74%), le tertiaire (14%), l’agriculture (7,5%) et, dans une moindre mesure, les réseaux (2%). Les opérations visent en premier lieu le thermique (54%) et l’enveloppe des bâtiments (32%). Les régions concentrant le plus de CEE sont les plus peuplées: Île-de-France (115.871) et Rhône-Alpes (68.180).
Les opérations standardisées les plus fréquentes concernent les chaudière individuelles de type condensation (14,5 %), l’isolation de combles ou de toitures (10%), l’isolation des murs (7,5 %), les chaudières collectives de type condensation (6%) et les appareils indépendants de chauffage au bois (5,5 %).
Enfin, 276,8 TWh cumac ont été échangés, pour un total de 3.257 transactions. Avec, selon « le site du registre national des certificats d’économies d’énergie, (un) prix moyen de cession (en) décembre 2014 était de 0,320 c€ HT. »