Dans un communiqué, l’association Vent de colère s’est dite prête à attaquer le futur arrêté tarifaire, s’il se révèle conforme au précédent, dont elle vient d’obtenir l’annulation en Conseil d’Etat. Cette décision avait été suivie par la confirmation par Ségolène Royal que le gouvernement prendrait « un nouvel arrêté offrant le même tarif d’achat à l’éolien terrestre. » Cet arrêté a été transmis au Conseil supérieur de l’énergie, qui doit l’examiner demain, 4 juin.
Dans son communiqué, l’association d’opposants à l’éolien rappelle « que le 9 avril, la Commission européenne a adopté des règles qui vont aboutir à limiter les aides publiques à certaines sources d’énergies renouvelables, privilégiant notamment le système de primes de rachat plutôt que de tarifs fixes bonifiés. » Avec ces nouvelles lignes directrices, plus transparentes, « les modalités d’implantation des sites industriels éoliens » seraient profondément modifiées, estime-t-elle. « Un nouveau décret ne peut les ignorer. »