Dans un communiqué, la Cour des comptes a à nouveau déploré la publication d’articles de presse « concernant un rapport d’observations provisoires relatif à Areva », soulignant que « tout commentaire présumant l’existence de constats définitifs est prématuré tant que la juridiction n’a pas procédé à ses délibérations finales. » Hier, lors d’une conférence de presse, Jean-Cyril Spinetta a vigoureusement défendu Anne Lauvergeon, et détaillé un argumentaire à l’encontre des conclusions du « pré rapport » qui avaient été révélées par Les Echos.

La Cour « déplore que le secret de l’instruction ne soit pas respecté et que des propos parfois erronés sur son déroulement en cours soient tenus et rapportés. » D’où cette mise au point :

« 1. Toutes les personnes concernées par son rapport d’observations provisoires ont été entendues par la Cour, pour certaines à plusieurs reprises, au cours de la phase d’instruction et/ou dans le cadre de la procédure contradictoire, conformément aux dispositions du code des juridictions financières.

2. Ce contrôle, comme la plupart de ceux menés par la Cour, est exercé par une équipe de plusieurs magistrats, dirigée en l’espèce par un ancien président de chambre et conseillée par un contre-rapporteur expérimenté. Cette collégialité du contrôle, à laquelle s’ajoute la collégialité des délibérations, garantit l’impartialité, l’objectivité et la qualité des rapports de la Cour.

3. La Cour des comptes aura l’occasion de s’exprimer lorsque son rapport sera définitif. »