Ségolène Royal a rendu publics les noms des lauréats du deuxième appel d’offres pour la construction de parcs éoliens en mer.

GDF Suez remporte les deux parcs, dont celui du Tréport (500 MW), en Seine maritime, celui-là même pour lequel l’offre du groupe franco-belge avait été déclarée infructueuse lors du premier appel d’offres. GDF Suez est également retenu pour le parc des îles d’Yeu et de Noirmoutier, en Vendée (500 MW également). C’est « un jour de grande fierté », a déclaré Gérard Mestrallet, PDG du groupe lauréat, évoquant un potentiel de l’offshore en Europe de l’ordre de 30.000 MW. « L’enjeu est donc de taille. »

Le consortium conduit par GDF Suez regroupe Areva, Électricité du Portugal (EDP) et Neoen, avec des équipements construits par Schneider electric.

Deux sociétés seront créées, l’une à Rouen, l’autre à Nantes. 6.000 emplois sont espérés.

Le calendrier prévisionnel:

« – 2014-2015 : lancement des études technico-économiques, des études de caractérisation des sites et des études environnementales détaillées;
– 2014 : démarrage des travaux de Recherche et Développement dans le nouveau centre d’AREVA à Rouen;
– 2015-2017 : Sélection progressive des fournisseurs des fondations, des sous-stations électriques et de services d’installation et de maintenance des parcs notamment;
– 2018 : début de la production des éoliennes AREVA de 8 MW au Havre;
– 2019-2021 : construction des parcs éoliens sur les deux zones;
– 2021 : mises en service industrielles. L’exploitation et la maintenance seront assurées au départ des ports de Dieppe et du Tréport pour le parc du Tréport, au départ des ports de l’Herbaudière et Port-Joinville pour le parc des Iles d’Yeu et de Noirmoutier. »

Cliquez ici pour télécharger le communiqué de presse conjoint GDF Suez / EDP Renewables / Neon marine/ Areva.

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A savoir
A l’issue du premier appel d’offres, EDF énergies nouvelles (via le consortium EMF) avait été choisi pour les parcs de Fécamp (498 MW), Courseulles-sur-Mer (450 MW) et Saint-Nazaire (480 MW). Iberdrola avait été retenu pour celui de Saint-Brieuc (500 MW), via le consortium Ailes Marines SAS (Iberdrola, Areva, Eole RES, Technip, Neoen Marine).
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En octobre 2013, Philippe Martin avait annoncé un troisième appel d’offres. Les parcs éoliens évoqués alors se situaient au large de Dunkerque, en Aquitaine et en Bretagne sud.