EDF a rendu public son chiffre d’affaires pour le premier trimestre 2009. Il s’établit à « 21,1 milliards d’euros, en croissance organique de 12,5 % ». Selon EDF, cette croissance résulte des « évolutions de prix et de tarifs observées courant 2008, principalement à l’international ». L’électricien estime que l’’impact sur son activité du ralentissement économique est à ce jour « limité ». Néanmoins, il souligne qu’en France, « le surplus de consommation attribuable aux conditions climatiques plus froides en janvier et en février a masqué les effets de la crise sur la consommation électrique ». Même constat chez nos voisins: « en Italie et en Allemagne, les volumes vendus de gaz naturel ont également augmenté du fait du climat ».
Dans ce communiqué, EDF intègre les résultats de British energy: « le chiffre d’affaires du 1er trimestre 2009 inclut l’effet de la consolidation de British energy dans les comptes du groupe (896 millions d’euros). Cette société enregistre en début d’année une forte croissance de sa production, due à la remise en service des centrales de Hartlepool et Heysham 1 et à une meilleure disponibilité nucléaire ». Outre-Manche, le chiffre d’affaires, tiré par la hausse des prix progresse fortement: « au Royaume-Uni, le chiffre d’affaires est de 3,3 milliards d’euros, en croissance organique de 24,5 % ».
Et après?
EDF confirme ses objectifs pour 2009, à savoir « une croissance modérée de son EBITDA (et un) résultat net 2009 hors éléments non récurrents (qui) ne devrait pas être supérieur à celui de 2008 ».
A la bourse de Paris, le titre réagit favorablement à cette annonce, en s’adjugeant près de 2%, vers 9h30, à 35,36 euros.
Consulter le communiqué sur le site d’EDF.